Les secteurs de la banque et du paiement ont été transformés ces dernières années en France et dans le monde, notamment en raison de l’apparition de nouvelles technologies numériques.
Économistes, analystes, banquiers, traders ou entrepreneurs n’ont qu’un nouveau mot à la bouche : « Fintech ».
D’immenses levées de fonds de plusieurs millions d’euros ou de dollars parmi les fintechs ont mis en avant des acteurs comme Qonto ou Payfit dans les médias. Les nouvelles technologies sous le feu des projecteurs comme les cryptomonnaies et la blockchain bouleversent l’économie et font des startups fintechs qui s’en emparent la pointe de l’innovation.
Mais alors, qu’est-ce que la Fintech et quelle a été son évolution ces dernières années ? Soan vous explique tout.
Avant d’aller plus loin, nous allons d’abord poser les bases du sujet. De quoi parle-t-on exactement quand on aborde le sujet de la Fintech et ses actualités ? Cet univers reste encore flou pour plus de 90 % des Français.
Le mot « Fintech » est tout simplement une contraction de deux mots : Finance et Technologie. Ce terme fait référence aux nouvelles startups et entreprises évoluant dans le secteur des services financiers. Elles ont d’ailleurs peu à peu prise place dans l’univers autrefois très fermé de la Finance.
Dans le secteur de la santé et du médical, le même néologisme existe. On parle alors de Biotech ou de la E-santé.
Les entreprises de la Fintech s’adressent aussi bien aux consommateurs finaux (activité B2C), qu’aux entreprises (activité B2B), selon le type de nouveaux services qu’elles développent :
En plus de leur secteur d’activité, c’est aussi la mentalité d’une entreprise qui en fait un acteur de la fintech. Peu importe qu’elle propose du crédit, de l’assurance, de la facturation, etc. Une fintech a surtout une ADN start-up marquée, c'est-à-dire qu’elle essaie d’apporter de l’innovation, d’avancer vite, de lever du capital extérieur pour soutenir sa croissance très rapide et qu’elle s’expose souvent à un risque important de ne pas réussir.
Effectivement, contrairement aux acteurs plus traditionnels, notamment les acteurs bancaires de taille gigantesque, une fintech reste très agile, mais prend le risque de ne pas toujours rencontrer son marché ou de réussir à répondre à un besoin suffisamment vite.
Au début de l’année 2018, près d’1/3 des Fintech françaises avaient moins de 2 ans, selon Exton Consulting
19 % des Fintechs françaises sont liées aux activités de financement alternatif (crowdfunding ou crowdlending).
En 2019, les entreprises de la Fintech française ont pu récolter plus de 625 millions d’euros lors de levées de fonds soit par le biais d’un financement traditionnel, soit via le crowdfunding.
82 % des établissements financiers, dits traditionnels, envisagent de renforcer leurs partenariats avec les Fintech dans les 5 prochaines années
On dénombre entre 500 et 600 startups françaises dans la Fintech.
Le terme Fintech n’est pas nouveau. Il apparaissait d’ores et déjà il y a plus de 25 ans, à l’arrière-plan des grandes industries financières. Néanmoins, dès la moitié des années 90, une disruption du secteur s’est lancée.
Si les transactions électroniques existaient déjà au cours des années 80, elles ne concernaient alors que les grands groupes financiers et fonctionnaient grâce au fax.
À partir de 1995 et l’avènement de la technologie Internet a enclenché un changement profond dans la manière de gérer et de dépenser son argent. Les particuliers avaient pour la première fois la possibilité de consulter leurs comptes sans se rendre à la banque.
Dans le même temps, des géants du commerce électronique sont nés, et avec eux un précurseur du paiement en ligne : Paypal. Les populations du monde entier ont alors pris de nouvelles habitudes de consommation grâce aux technologies financières.
La crise des subprimes de l’année 2008 a aussi influencé à sa façon la montée de la Fintech.
En effet, la crise financière venue des États-Unis a peu à peu provoqué une crise économique d’envergure mondiale. Face à ses lourdes conséquences, nombreux sont les foyers de tous les pays qui ont perdu toute confiance en leurs organismes financiers historiques pour la gestion de leur argent.
Le marché financier mondial et les banques n’étaient donc plus vus comme des acteurs de confiance pour les particuliers. Cela laissait donc une place à prendre dans le système bancaire pour d’autres acteurs.
Deuxième conséquence de la crise économique de 2008, des milliers d’ingénieurs et de « cerveaux » du monde de la finance et du système bancaire ont perdu leur emploi du jour au lendemain.
Certains, grâce à leurs connaissances et leur expérience ont tenté le tout pour le tout en montant leur propre business dans la Silicon Valley, la west web valley ou n’importe où ailleurs. Plus petites, ces start-up ont pu montrer plus d’agilité, de réactivité et de versatilité que les grands organismes pour répondre aux besoins des populations. Voire même imaginer de nouveaux besoins grâce à des services financiers innovants et jamais vus. Mieux encore, ces jeunes entreprises innovantes ont rebattu les cartes du monde de la finance et amélioré la compétitivité du secteur.
Enfin, si la Fintech a pu connaître une croissance exponentielle en une dizaine d’années, c’est également dû à un appareil : le smartphone. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale a un téléphone mobile relié à internet. Les smartphones et appareils connectés permettent de communiquer, de se divertir, d’acheter, mais aussi de gérer son budget et ses finances à tout moment et où que l’on se trouve.
De plus, ils fournissent beaucoup plus de données sur les besoins et les habitudes des utilisateurs. Ces données peuvent donc être utilisées pour créer des solutions innovantes à leurs besoins.
À noter : La pandémie de Covid-19 a eu un effet boost sur l’univers Fintech en démultipliant son utilisation par la population. Opérations bancaires à distance et achats en ligne durant les confinements ou encore augmentation du plafond de paiement sans contact en magasin.
Cela ne serait pas possible sans les brillantes inventions de la Fintech ! Qu’il s’agisse de l’application de votre banque, d’une application de transfert d’argent entre particuliers, des cagnottes solidaires en ligne ou encore le paiement de vos achats en retail grâce à votre smartphone… Des milliers d’initiatives ont vu le jour ces dernières années et se sont progressivement ancrées dans nos habitudes.
La Fintech est donc présente dans de nombreux domaines tels que l’information et le conseil autour de la gestion financière, mais aussi des services simplifiés et quasi instantanés pour les paiements et transferts de fonds (Paytech).
Toutes ces solutions facilitent le quotidien du grand public, mais simplifient également certaines tâches autrefois complexes au sein des entreprises :
Comme d’autres acteurs de l’écosystème Fintech, Soan est une startup française (membre de la French Tech et de France Fintech) qui a su développer des projets innovants au service d’autres jeunes entreprises ou PME œuvrant dans divers secteurs d’activité.
On peut donc dire que les univers de la finance et les services proposés par la Fintech ne sont pas en opposition.
Ils permettent au contraire de proposer une offre extrêmement diversifiée aux utilisateurs professionnels ou particuliers.
De plus, les banques et le marché financier au global se nourrissent de l’innovation apportée par les start-ups de la Fintech, soit en les copiant, soit plus généralement en les rachetant pour intégrer l’innovation à leur propre système.
Les Fintechs seront encore amenées à évoluer en suivant le rythme des technologies et les besoins de la population.
L’apparition des fintechs est bénéfique pour l’économie d’un pays, car elles ont tendance à aborder les problèmes du secteur financier et du secteur bancaire sous un autre angle.
Elles vont utiliser leurs données différemment des grandes banques pour identifier comment mieux répondre aux besoins des consommateurs, et en faisant ça, elles vont faciliter le changement des usages et de la réglementation.
Soan, la solution de gestion financière qui vous accompagne au quotidien.
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