Vous l’avez sûrement remarqué, l’économie monétaire connaît des évolutions constantes depuis quelques années. Soan vous propose de retracer brièvement les origines de la monnaie et ses dernières évolutions en lien avec les innovations technologiques. La dématérialisation de la monnaie semble en bonne voie, pour ne pas vous perdre suivez-nous !
Au cours du temps, les hommes ont eu besoin d’échanger. D’abord, sous forme de troc avec des échanges de nourritures, d’outils…
Néanmoins, il n’était pas toujours simple de trouver des équivalences dans les transactions. C’est alors qu’on assiste à l’apparition de la monnaie. Avec ce type de monnaie, marchandise (sel, coquillage) ou monnaie de métal (à partir de 650 avant JC), il était beaucoup simple d’attribuer une valeur intrinsèque à chaque produit. Ils devaient simplement fournir une quantité de monnaies adaptée en contrepartie : pièces d’or ou monnaies issues d’autres métaux précieux.
C’est donc à partir de là que le rôle de la monnaie a pris toute son importance et est devenu centrale dans les échanges commerciaux.
Au fil des siècles, la monnaie métallique s’est étendue de continent en continent, à chaque zone sa devise locale. Peu à peu, cette monnaie physique a donné lieu à des billets de banques et pièces de monnaie. L’argent liquide tel qu’on le connaît, la monnaie fiduciaire, suit son cours de développement et se dématérialise de plus en plus.
Aujourd'hui, il existe plus de 180 devises (euro, dollars, franc suisse, etc.) différentes dans le monde utilisé par 195 nations différentes. La plus ancienne monnaie du monde est la livre sterling (GBP), qui remonte au 8e siècle.
C’est à partir du XIXᵉ siècle qu’une nouvelle forme de monnaie apparaît : la monnaie scripturale ou monnaie de banque.
On parle de monnaie scripturale pour représenter les valeurs monétaires sous forme de jeu d’écriture. En effet, la monnaie scripturale n’est pas palpable à proprement parler, mais apparait sur les comptes bancaires et son propriétaire peut en disposer pour financer ses activités. Cet argent immatériel (virtuel) peut être transformé en liquidités auprès d’un DAB (Distributeur Automatique de Billets).
À l’heure actuelle, la monnaie dite scripturale représente plus de 90 % de la masse monétaire mondiale et est donc la plus répandue. Cette monnaie est la place centrale de l’économie des pays aujourd’hui. L’État français répertorie, chaque année, le nombre de comptes épargne ouvert ainsi que la moyenne épargnée par chaque Français.
À savoir : Le terme « monnaie scripturale » a été créé par l’économiste Maurice Ansiaux en 1912.
L’évolution de la monnaie suit scrupuleusement les évolutions de consommation de la société.
Dans notre vie courante, la dématérialisation de la monnaie s’est installée peu à peu. On assiste à la disparition progressive des formes de paiement par papier comme le chèque par exemple. En effet, de moins en moins de commerçants acceptent ce mode de paiement. Même l’argent liquide a connu une baisse de popularité ces derniers mois, en raison notamment de la crise sanitaire.
Les consommateurs doivent donc trouver des moyens de paiement alternatifs qui se font alors par flux numérisés ou électroniques.
Grâce au développement des nouvelles technologies et à un réseau internet toujours plus efficace et rapide. De nouvelles pratiques monétaires sont apparues aussi bien pour les utilisateurs particuliers que les professionnels ou les administrations publiques.
Depuis le début des années 2000, nous voyons une accélération du développement de nouveaux modes de paiement.
Cette monnaie est une valeur monétaire qui n’est pas libellée dans une monnaie nationale et qui possède sa propre unité de compte. Stockée sur un support électronique ou magnétique (ordinateur, téléphone) ou dans le cloud, elle circule grâce à deux instruments de paiement :
C’est tout le principe de la crypto-monnaie (bitcoins et autres) dont on parle plus bas.
Les solutions de paiement ou de transfert d’argent dématérialisées sont nombreuses aujourd’hui. Chacun peut ainsi utiliser un ou plusieurs modes de paiements électroniques à défaut des classiques espèces (pièces et billets).
Du côté des banques, l'exemple de la disparition lente et sûre des chèques papier est une illustration de la dématérialisation de la monnaie au profit de transactions informatiques / électroniques / numériques.
Les Fintech ont récemment mis un nouveau coup de boost dans cette transformation brutale et utile de nos modes de vie. Notamment en développant des technologies de pointe pour faciliter et fluidifier les échanges commerciaux : paiement sans contact avec le mobile, le prêt entre particuliers en ligne, etc.
Voici les systèmes de dématérialisation de la monnaie aujourd’hui :
Les gouvernements et organismes financiers internationaux voient en la dématérialisation de la monnaie de nombreux avantages.
Grâce à la technologie, toutes les liquidités en circulation peuvent laisser des traces. Cela permet de contrôler des échanges illégaux liés au marché noir, le financement du terrorisme, le blanchiment d’argent, etc. Néanmoins, cette volonté de transparence et de contrôle monétaire est aussi perçue comme une surveillance « dangereuse » incompatible avec la vie privée. C’est alors la sécurité des populations qui est remise en cause.
Mais aujourd’hui, le taux de fraude sur les paiements est de moins en moins présent. En effet, les banques assurent la sécurité de leurs clients. C’est également le cas pour tous les agents de la finance pour qui la sécurité est de plus en plus importante.
Avec la monnaie dématérialisée, les transferts de fonds d’un compte-courant à un autre compte sont simples à organiser pour tous. Les outils permettent de gérer nos comptes bancaires en toute autonomie. Cela sans dépendre d’horaires d’ouverture d’un établissement ou de la disponibilité d’un conseiller ou d’un banquier.
De la création de la monnaie sous forme d’impression et d’émission de billets, à la distribution, la forme fiduciaire de la monnaie représente un coût considérable.
Toutefois, la dématérialisation de la monnaie prendra encore du temps en France. En effet, une partie non négligeable de la population reste encore très attachée à la liberté que permet la monnaie matérielle. De plus, certains n’ont pas confiance et ne réalisent pas d’achat via une monnaie dématérialisée, c’est souvent le cas pour les personnes âgées.
Avec la dématérialisation de la monnaie, les banques n’ont plus besoin d’agents bancaires physiques. Ce sont des coûts en moins pour les banques. En effet, avec les cartes bancaires, les applications mobiles des banques, la population n’a plus besoin d’agents pour retirer leurs monnaies.
Il en est de même pour retirer du cash money (argent liquide), il suffit de se rendre au distributeur automatique. Pour réaliser un virement, il suffit de se rendre sur son application mobile, etc.
Les fintechs ont révolutionné les paiements, avec des applications virtuelles, avec ou sans commission, payer demande quelques secondes. L’ère des paiements par chèque disparaît.
Et cela en toute sécurité.
La tendance est claire : après des débuts timides, les Français, affichent une appétence grandissante pour payer avec leur téléphone.
En France, 1 personne sur 2 (49 %) compte utiliser à l’avenir le paiement mobile en magasin sans contact. 42 % se déclarent intéressés par le transfert d’argent via mobile. Et plus d’1 Français sur 2 (55 %) a confiance dans les solutions de paiement mobile.
Un petit exemple. Le Festival des Vieilles Charrues (France) en 2016, permettait aux festivaliers de payer avec un bracelet connecté NFC, crédité d’un montant initial. Sans authentification, un tel équipement est réservé aux petits montants, comme les autres solutions sans contact.
Aujourd’hui, nous pouvons voir une accélération des paiements virtuels, certaines banques permettent le paiement sans contact via les smartphones. Mais la technologie va plus loin, vous pouvez payer avec votre montre connectée. Qu’elle soit d’une marque connue de smartphone (Apple, Samsung, etc.) ou bien sportive (Garmin), vous pouvez payer en une seconde.
Nous pouvons remarquer qu’une minorité de la population paye avec une montre connectée, est-ce un manque de confiance ? Ou tout simplement une pratique plus lente à accepter ?
Aujourd’hui, de nombreuses Fintech permettent le paiement par cartes virtuelles. Ce sont des cartes qui n’existent donc pas physiquement, mais qui vous permettent de faire des achats sur internet.
C’est le cas pour Lydia ou bien même Swile pour les tickets restaurants. Cela permet aux utilisateurs d’avoir davantage confiance, car le risque de fraude est plus faible. La carte virtuelle expire au bout d’un certain temps et il est tout à fait possible de demander son renouvellement.
Ces méthodes virtuelles permettent aux utilisateurs de réaliser des achats n’importe où et n’importe quand. Cela favorise les échanges commerciaux.
Plus de 86 % des Français n’envisagent pas de se passer du cash (argent liquide) dans leur porte-monnaie pour leurs achats quotidiens. Même s’ils reconnaissent les avantages de la technologie pour les paiements.
De plus, cette monnaie scripturale permet de faire un crédit bancaire rapidement. Les banques proposent toujours ses services de crédit, aujourd’hui avec le développement digital, les demandes de crédit bancaire se font en un clic sur internet.
Soan, la solution de gestion financière qui vous accompagne au quotidien.
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